Pourquoi assurer votre industrie agroalimentaire ?

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Tout au long de son activité, l’industrie agroalimentaire fait face à de nombreux défis. Entre l’exigence des consommateurs qui demandent régulièrement des produits de qualité et la concurrence d’acteurs internationaux, le domaine a besoin d’appliquer des normes strictes. Elle parviendra ainsi à garantir son développement et à exercer dans un marché tendu. Cela dit, elle ne pourra pas atteindre son objectif en s’exposant à des risques financiers, sanitaires et matériels d’où la nécessité de certaines garanties et cautions.

Une assurance couvre contre les imprévus

Les industries agroalimentaires concernent un large domaine. Elles ont comme point commun de fabriquer des produits dédiés à alimenter la population nationale ou internationale. Parmi les types d’industries du secteur, il est possible de mentionner les industries laitières, les fabricants de pâtes alimentaires, les boulangeries ainsi que les confiseries.
Ces industries utilisent une chaîne d’approvisionnement et mettent en place des procédures marketing pour écouler les denrées produites. Cependant, les risques professionnels sont inhérents. Ils peuvent impacter l’entreprise ou ses clientèles. C’est notamment le cas lorsque les clients sont soumis à une intoxication alimentaire à cause d’un aliment impropre lié à une panne d’électricité de la chambre froide. Dans ce cas précis, la responsabilité civile de l’industrie est engagée.
Pour éviter ce genre de situation, les marchandises endommagées ne seront pas introduites dans le commerce. Mais l’entreprise pourrait-elle supporter les pertes financières liées à ce retrait ? Tel est l’enjeu de l’assurance agro-alimentaire. En effet, l’assureur indemnisera l’entreprise lors de l’apparition des pannes de réfrigérateur ou dans d’autres sujets épineux dont elle fait face. Elle intervient également dans le cadre des risques de pollution et dommages à l’environnement.
À part les incidents affectant le cycle de production ou les consommateurs, le bâtiment d’exploitation pourrait aussi subir des sinistres. Une inondation a par exemple frappé la ville d’où l’exposition à un dégât des eaux à l’intérieur de l’enceinte. Le contact de l’eau provoquera la destruction des appareils électroniques et machines industrielles. Il faut alors cesser temporairement la production jusqu’à la résolution de la crise.
Pour ce faire, l’entreprise doit acheter de nouveaux engins et équipements. En parallèle, le bâtiment doit être nettoyé, désinfecté et remis en état. Pourtant, les opérations demanderont du temps, or l’entreprise ne sera pas épargnée des charges fixes que ce soit les loyers, les salaires ou le paiement de diverses factures. À noter que d’autres types de sinistres vont impacter la vie de l’entreprise comme l’incendie ou le vol.
Sachez que les assureurs couvrent la plupart des soucis qui touchent la société (pannes, dégâts, sinistres…). Toutefois, les difficultés rencontrées ne devront pas faire l’objet d’une exclusion de garantie et devraient appartenir à la catégorie des produits couverts.

Une assurance pour s’ouvrir sur le marché international

Le secteur de l’agroalimentaire fait partie de la liste des secteurs stratégiques éligibles à des subventions du pouvoir public. Pour rappel, la décision découle du plan de réindustrialisation France Relance au cours de l’année 2020. Il a été conçu pour redynamiser l’activité jusqu’à l’horizon 2022, à cause des atouts économiques que représente le domaine de l’agroalimentaire. Il joue notamment un rôle important dans le PIB national. De plus, il est porteur d’emploi.
Conscient des effets macro-économiques, l’État par le biais d’organismes financeurs a décidé de mettre en place des dispositifs d’aide. Elle revêt différentes formes comme l’avance remboursable ou l’investissement productif. En contrepartie, les dirigeants de la société devront s’engager à respecter les normes d’exploitation. Et pour pallier les possibles défaillances dans le remboursement des allocations, il est demandé de signer un contrat de caution auprès d’un assureur.
L’autre information à savoir l’état n’est pas le seul a lancé une initiative pour améliorer le secteur. L’Union européenne et d’autres pouvoirs publics ont également pris certaines mesures pour assister les opérateurs de l’industrie agroalimentaire. L’un des points saillants de leurs programmes est d’autoriser les opérateurs à importer et exporter hors de l’Union européenne. Ils devront tout simplement obtenir des certificats d’exportations et d’importations. Ces documents sont indissociables à la souscription d’ une une assurance crédit agroalimentaire qui est aussi assimilée à une caution agroalimentaire. À titre informatif, les certificats d’exportation et d’importation servent à déterminer le volume des échanges effectués par le professionnel.
Outre, il existe la caution adjudication dont la présence octroie à l’opérateur le droit de participer aux appels d’offres de l’Union européenne qui concerne des produits agroalimentaires. À noter que d’autres types de caution sont disponibles sur le marché de l’assurance telle que la caution de restitution.

Une assurance protège contre les risques de créances

En évoluant sur le marché, l’entreprise noue des relations d’affaires avec les institutions financières, fournisseurs et clients. Ces derniers peuvent commander des quantités importantes de produits à l’entreprise. On pourra citer le cas des supermarchés et des boulangers.
En sollicitant des marchandises auprès des industries agro-alimentaires, ils pourraient demander du temps pour payer l’achat. Pourtant, face à la volatilité du marché, ils subissent parfois des pertes. Par conséquent, ils auront alors du mal à payer leurs créances. Les répercussions d’une telle constance sont abondantes pour l’entreprise à savoir un déséquilibre dans sa trésorerie ou dans son budget de fonctionnement.
Une assurance crédit agroalimentaire peut compenser les risques de créances dans le pays et à l’export. Elle combinera la prestation avec une prestation de recouvrement. En règle générale, les assureurs garantissent plusieurs types d’impayés grâce à la formule. Ils prennent entre autres en compte dans le dispositif les clients non dénommés et dénommés.